Majesté,
Voilà un an que vous êtes parti. C’est encore tellement frais dans mon cœur. C’est encore tellement proche. Il s’est pourtant passé tant de choses depuis. Et tellement d’entre elles que j’aurais voulu partager avec vous.
Il était question d’aller prendre un thé avec Petit Bouchon, cela ne s’est pas fait. Les échanges avec Lapin se limitent à aimer certains posts l’un de l’autre sur les réseaux sociaux. Votre frère a repris sa vie et nous ne sommes pas reparlés depuis ce moment bancal de la remise du carton de vos effets. Le désir de se revoir était mû par l’amour de vous et notre deuil. Lorsque le deuil est fait, comment faites vous pour entrer dans la vie de gens avec qui la seule chose que vous partagez vraiment est un disparu ? Et puis, j’ai appris, plus d’un un mois après, le départ de votre maman. Il n’était plus temps des condoléances. Il n’était plus temps de la reprise de contact. La vie. Nos vies. Qui se croisent. Et, parfois seulement, se rejoignent. S’étaient éloignées.
Aujourd’hui, me reste l’amour de vous. Celui donné, celui reçu. Reste le manque de vous, malgré votre présence aux murs. Reste le manque de toi, mon ami.
Image d’en-tête: vidéo Youtube, image non-créditée
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