Et voilà. On y est. L’heure d’un bilan.

J’ai un job.

J’ai un logement.

J’ai un compagnon.

J’ai une relation correcte avec mes parents. Avec une distance de sécurité, pour maintenir l’illusion de la simplicité et de l’ouverture totale (Le polyamour ils ne seront jamais prêts !).

J’ai encore toutes mes dents, même si ce serait bien que je commence à envisager de les remplacer par des fausses, plus durables.

Il est plus que temps que je prenne un rendez vous chez l’ophtalmo. Les lunettes ont 4 ans (oui, je sais, je sais) et je sens les prémices de la presbytie.

J’ai encore une barrière 25 kilos entre moi et le reste du monde, et d’autres barrières personnelles à lever, mais j’en reparlerai dans ces pages.

J’ai réussi à éviter le VIH, malgré un parcours sexuel plus que borderline à certains moments.

Je suis plutôt content. Et ça, ça n’était pas garanti, la dernière fois que j’ai vidé le blog, circa 2015.

Je suis en vie. Et ça non plus, ça n’était pas garanti.

Putain de connard de sa mère d’enculé de bordel de cul de mes deux, j’ai 40 ans.

Crédit image d’en-tête : Getty Image via là (Retouches par votre serviteur, as usual)