Matoo livre un billet, un peu fourre tout, mais pas déconnant pour autant sur les questions de représentation et de crédibilité tant historiques que des réalités des uns ou des autres selon qu’on est concerné ou pas par les questions raciales ou de genre ou pas et leur confrontation au désir actuel d’inclusivité et de positivité dans les productions audiovisuelles.

Comme moi, il comprend tout à fait la revendication : « Faites jouer les personnages LGBT par des concernés, les non concernés ne sont jamais juste parce qu’ils ne savent pas « et son corollaire poaradoxal « Mais ne cantonnez pas les LGBT aux rôles de LGBT, un acteur ça peut tout jouer » ou cette autre paire : « Y a pas un noir dans votre série qui se passe dans la haute bourgeoisie britannique blanche du XVIIIème siècle, c’est inadmissible ce manque d’inclusivité » et sa contre partie »Y a quand même vachement de racisés dans cette série qu’est sensée se passer dans la haute bourgoisie britannique du XVIIIème siècle, c’est pas méga réaliste au final. »

Comme à son habitude, il ne prend pas de forcément de position mais pose des questions pour que chacun poursuive sa propre réflexion. Un peu comme un psychologue qui tente de nous ouvrir d’autres portes sur nous-même ou Socrate et sa maïeutique. Matoo, quoi.

Je le lie donc pour éventuellement y revenir un jour. Ou pas. (Parce que « Et oui, et je suis chez moi et chez mooiii je me balade à poil ! » Attitude).