La semaine dernière, dans ma nuit de mardi à mercredi, qui était en fait la journée de mercredi, vu que je bossais de nuit ces jours là, j’ai fait un rêve tout doux, avec un garçon qui twitte dedans, que je suis et… Je vais m’arrêter là dans les détails, parce qu’il y a des chances qu’il me lise, et je ne veux pas l’effrayer s’il venait à s’identifier. Je vais donc laisser le doute à tous les mecs qui me suivent et me lisent ici :p
En fait, il n’a fait qu’apparaître dans les deux dernières parties d’un rêve qui avait commencé sans lui, dont j’ai perdu les détails du début, même si j’en ai encore le fil conducteur : j’étais en voiture vers un lieu de villégiature quelconque, j’ai oublié lequel, avec plusieurs personnes qui se sont succédées au volant, dont le Duncan, et le soir, ensuite nous nous sommes retrouvés, moi, le Duncan, et d’autres, dont le garçon en question, pour voir un spectacle musical suivi d’un feu d’artifice, dans la pelouse d’un lieu d’histoire locale quelconque (j’ai le vague souvenir d’un manoir et d’une enceinte de mur médiévaux).
Autant j’ai oublié le détail du trajet en voiture et des personnes qui se sont succédées au volant outre mon bientôt pacsé (d’ici fin octobre, enfin dès qu’on a signé pour la maison), et également qui se donnait en spectacle musical, autant je me rappelle de façon extrêmement vivace de l’instant où IL est venu s’asseoir à côté de moi pendant le spectacle et où on s’est passé les bras autour des épaules pour se blottir l’un contre l’autre, de nos doigts enlacés, et de cet instant où je lui ai dit « je t’aime » et où il m’a répondu par la même, avant qu’on ne commence à s’embrasser. Rien que de l’écrire, les détails me reviennent, du bleu de son débardeur à l’odeur de sa peau en passant par la tendresse de ses lèvres. C’est encore plus troublant, quelques jours après -quand j’écris ceci, cela fait seulement trois jours, même si au moment de publier, c’est effectivement « la semaine dernière »-, de ressentir tout ça avec autant de force.
En plus, cette embrassade dure assez longtemps, puisque le spectacle a le temps de se terminer et le tire du feu d’artifice qui suit d’avoir lieu intégralement, avant que nous n’arrêtions pour de bon de nous rouler des pelles. On s’interrompt à quelques reprises, puisque j’ai le temps de voir le Duncan sourire en nous voyants ainsi amoureux, et de me réjouir de ça, confiant dans le fait que lui-même ne doit pas être en reste ce soir là. Le polyamour, chez nous c’est aussi simple que ça, dans mon rêve comme dans la réalité (et c’est pour ça qu’on est le partenaire officiel l’un de l’autre pour nos familles, parce que les atomes crochus font qu’on est assez confiant dans notre capacité à vieillir ensemble. Mais je reparlerais sans doute de tout ça un jour prochain).
Bref, aux sons des festivités, sous les lumières colorées, sur la pelouse, allongés, nous nous sommes embrassés, enlacés, collés, serré. Et c’était simple et facile. Comme l’amour que j’ai avec le Duncan. Comme l’amour, IRL, entre nous, qu’on s’embrasse IRL ou pas. Tu n’es pas dans mon polycule, pour l’instant. Et, à vrai dire,même, je m’en fous.
Je t’aime. Et c’est tout doux.