Avec le Duncan, nous avons évoqué assez rapidement la possibilité d’une vie commune. Lui l’avait déjà envisagé avec une précédente relation, mais ça ne s’était pas fait suite un changement de parcours de vie de celui qui est ensuite devenu un ex. Et quand nous nous sommes rencontrés, j’étais à un moment de vie où, pour la première fois, je parvenais à envisager de poser mes bagages quelque part, alors pourquoi pas avec quelqu’un. Comme expliqué dans un précédent billet, on s’est ouverts l’un à l’autre assez vite sur le fait qu’on était polyamoureux tous les deux, et ce que le fait qu’on se lie éventuellement légalement pourrait signifier comme écueil pour nos futures relations polyamoureuses.

On a commencé à évoquer sérieusement un PACS, il y a deux ans, quand on a commencé reparler de la fin d’études du Duncan, du projet pour lui de bosser dans le secteur public hospitalier et du fait d’investir dans une maison ensemble et tutti quanti. On a commencé à rédiger sérieusement un premier jet de convention personnalisée de PACS en juillet 2020, quand une proposition dans le privé, sur Lorient, s’est fait jour et semblait sur les rails. Et puis en Septembre, le projet Lorient s’est cassé la binette brusquement, et en octobre, un nouveau projet à Vannes s’est fait jour avant de se concrétiser. Le Duncan a donc déménagé dès sa thèse soutenue. On a acheté une maison. J’ai changé de boulot en septembre dernier et nous avons emménagé dans nos pénates en novembre.

Il ne restait plus qu’à apposer nos noms au bas d’un parchemin. Ce qui est fait. Nous sommes pacsés depuis vendredi 17 décembre, 9h30 ! Nous sommes donc en couple, mais légalement célibataires pacsés (parce que le pacs n’est pas considéré par l’état civil, comme une convention matrimoniale, mais bien comme un pacte civil de solidarité financière). La prochaine fois, dans 10 ans, donc, on se marie !

Je n’ai pas changé de civilité IRL, mais désormais, je suis bel et bien, et tout à la fois, Criquette Rockwell-Montgomery (femme de médecin, ex-femme de médias et semi-célébrité locale) que, par la force des choses, Leto Atréides-Idaho. 😉