Ce mercredi, cela a fait 5 ans que le Duncan et moi avons commencé à nous fréquenter. Je croyais que ce ne serait qu’un plan cul de plus, et il est devenu celui mon compagnon de route le plus durable. D’autres ont traversé nos vie dans le même temps – les joies du polyamour – sans trouver aussi bien leur place dans nos vies (ou nous dans les leurs) sur la durée.

J’étais en repos, lui avait pris son après-midi. Nous sommes donc aller faire avancer les projets d’aménagement de la maison. Oui parce qu’on a aménagé la pièce de gaming, où je dors provisoirement, et mis un lit dans ma future chambre, où le Duncan dort pour l’instant. Mais depuis 4 mois, c’est un peu du camping amélioré (pour des raisons diverses et variées, les finances ont été perturbées, certains revenus décalés et l’Urssaf n’a rien trouvé de mieux que de surprélever mon cher et tendre de 4 fois ce qu’il aurait dû payer au trimestre de notre emménagement ensemble et, forcément, a mis des semaines à retourner la somme. Bref, on a choisi comment meubler la partie salon de notre pièce à vivre au rez-de-chaussée, et on a commencé à tirer des plans sur la comète pour le remplacement des velux, l’installation des volets roulants éléctriques, quelques travaux de peinture… Etc. Etc.

Foin de romantisme entre nous. Notre relation se bâtit de façon pragmatique et notre complicité est ailleurs. Au lit ? Alors oui. Mais alors pas du tout comme vous l’entendez. Juste que c’est pendant qu’on se fait des câlins qu’on a nos discussions les plus hilarantes et nos idées communes les plus farfelues. Et avoir quelqu’un qui partage les embardées impromptues du petit vélo que vous avez dans la tête ou de votre araignée dans le plafond, ça vaut tout les romantismes du monde. « Okay sex is good, but have you heard of deep silly connection ? » On fait l’humour en même temps qu’on fait l’amour, quoi.

Et ça fait 5 ans que ça dure.