Ah, ben voilà ! (Drag Race France, épisode 2)

La semaine dernière, je vous donnais mon avis  (très favorable, en dépit d’un gros beurk sur un point). Sans vous raconter ce second épisode, je vous fais aussi un feed back cette semaine, parce qu’il y a lieu : it got better already !

Pour commencer, exit le gavage de « Ici c’est la FrÔônce » ! Alors oui le carton titre est toujours aussi putraxe, mais exit les challenges « Oui, oui, baguette, le Moulin Rouge, Paris, baiser, l’amour, merde ! », le coq quand Nicky Doll rentre dans l’atelier, et elle répète un peu moins le nom de l’émission pendant l’épisode. Il reste le « Au glam citoyennes ! » avec l’incipit audio de la Marseillaise, la main sur le coeur, en fin d’émission que je ferais volontiers sauter, m’enfin, j’ai moins eu l’impression d’être au ReuNeu du drag que pendant la première émission. OUF !

Nicky Doll est un peu plus à l’aise déjà dans ce deuxième épisode, toujours un peu rigide à mon goût, mais c’est moins balai dans le cul que la semaine précédente. Elle est professionnelle, et je sens bien qu’elle a à coeur d’être une bonne maîtresse de cérémonie. Et en plus en drag, elle a un petit rien de Charlize Theron (je suppose qu’elle le sait, vu son petit surnom de Karlize, croisé à droite à gauche en ligne), et si vous lisez le blog depuis que j’ai repris, vous savez que j’ai un petit faible pour la Sud Africaine, bref, si Nicky continue à se détendre dans son rôle de Queen Mother of Ceremony, je devrais l’apprécier assez bien d’ici la fin de la saison.

L’humour était meilleur globalement sur l’épisode, j’ai la flemme de retrouver les vannes qui m’ont plus le plus (j’ai regardé ça jeudi soir tard, et j’écris juste avant de publier là, ce vendredi soir), mais j’étais moins en mode « gênance » avec les jeux de mots et dad jokes de cette semaine.

J’étais très content de voir Marianne James dans l’émission (Ultima Recital, monument culturel éternel pour moi) mais j’ai trouvé  ça sous exploité, notamment au niveau du Lip Synch : bordel vous faites venir la créatrice de Maria Ulrika Von Glott et vous nous collez les L5 en lip synch ? Alors qu’il y avait la chanson de rappel du spectacle des Adieux Irrévocables de l’Ultima Recital qui aurait été très fun en lip synch : Les Mandarines ! Et sinon, Miss James a un répertoire où piocher, hein (même si il est un peu plus confidentiel pédéistiquement).  Non que j’aie quelque chose contre « Toutes Les Femmes De Ta Vie » mais c’est un peu plus interchangeable comme titre, à coller dans une autre émission où le juge de la semaine ne fait pas de musique, enfin !

On a aperçu, pour la première fois dans une édition de Drag Race toutes versions confondues si je ne m’abuse, des drag kings, ce qui était bienvenu. Et si la France sortait une version avec que des kings la prochaine fois ? L’acting challenge était un peu inégal (en terme de présence des différentes queens, en terme de prestations aussi -mais c’est le but, en même temp- et en terme de comédie générale) un peu longuet sur l’édit final, mais ça arrive aussi dans la version américaine, bref, pas de quoi cracher dans la soupe. Le jury est très bien, j’apprécie décidément bien les 3 juges principaux (Burki, Doll, Smile) et la bienveillance générale de l’émission dans les remarques que les personnes se font entre elles (les juges aux queens, les queens entre elles, c’est un peu moins bitchy pour être bitchy que certaines queens de la version originale (on sent toujours un peu de ‘travail’ sur les confessionnaux) et c’est pas plus mal 🙂

Les queens, justement, étaient encore au rendez vous sur le maxi challenge, et même celles à qui on a mis un avertissement en leur disant qu’elles se reposaient sur leurs acquis (La Grande Dame qui est belle, mais dont Nicky attends plus de profondeur, Soa, qui s’est un peu reposée sur ses lauriers après sa victoire de la semaine précédente, ou Big Bertha dont on attendait un peu plus de surprise) avaient un joli niveau encore une fois : on a vu des looks nettements moins bien fignolés/recherchés/aboutis, que ceux de cette semaine dans d’autres versions de RPDR, y compris l’américaine, y compris dans des saisons récentes. Cette première sélection française propose des choses intéressantes, avec plus ou moins de réussite, mais en y mettant toujours les formes et le travail (même quand il pourrait y en avoir eu un peu plus, on voit déjà qu’il y en a eu, et que c’est pas juste une toge ou une tunique jetée à la va vite comme on a pu le voir chez certaines queens US parfois dans les premières semaines de compétition).

Le départ de la semaine était attendu, il y a un autre niveau chez les queens qui restent, même si j’ai craint un instant pour l’autre queen, vu que le montage du lip synch montrait que l’éliminait avait vraiment tout donné, en laissant l’impression que celle qui est resté était là en promenade de santé. Mais non.

Exit le gros point noir, premier lissage des menus défauts, dès le deuxième épisode et qualité des queens toujours au top ? Clairement, on aurait tort de ne pas regarder cette édition française de Drag Race, si on est déjà fan de l’original !

 

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