6 mois. (Flowers, Miley Cyrus)

Six mois que tout a basculé. Six mois que tu es devenu quelqu’un d’autre. Six mois que tu es devenu ce type hypersexuel, quand moi je ne le suis plus et ce qui me fait activement culpabiliser sur le sujet, c’est toi. Six moi que j’ai besoin de réassurance emotionnelle sur des angoisses qui remontent et que je ne l’obtiens qu’accompagné des haussement d’épaules ou de l’infantilisation. Six mois que tu ne respectes plus le contrat polyamoureux de départ qui était que, dans la mesure où nous projetions depuis 3 ans une vie commune, les autres devaient trouver eux mêmes leur place dans notre vie et tout nouvel amour, plan cul, tout truc qui ne se faisait pas naturellement pour les deux devait être discuté en long en large, mis en stand by. Six mois que je dois les accepter au forceps, parce que le polyamour, sand discussion. Six mois que j’ai l’impression de payer une quelconque indélicatesse que je ne sais pas avoir faite. Six mois où c’est venu se rajouter au fait que j’avais déjà l’impression de ne pas être à ma place, à Vannes, ta ville, dans cette maison que j’ai contribué à acheter, mais que je commençais tout juste à sentir un peu mienne (no more). Six mois que c’est moi qui doit me mettre en stand by pour tes desideratas. Six mois que si je ne vais pas dans ton sens, je suis la connasse qui ne fait pas d’efforts de réciprocité, quand me gratter les cheveux pour toi est une tannée, accepter le train train d’une vie domestique ne te suffit pas alors qu’à moi oui, surtout quand ma tête ne va pas. Six mois que je n’ose plus dire de suite quand un truc me chiffone dans ton attitude. Six mois, bientôt, que, malgré les anti-dépresseurs, je m’effondre en beuglant dès que je suis seul·e à la maison. Six mois que le malaise allait crescendo jusqu’à ce « ça ne rentre pas dans [ton] logiciel » (sic) et que « c’est un problème entre [moi] et [moi] et ce n’est donc pas [ton] problème » tel que tu l’as si brutalement formulé il y a six semaines. Depuis mon annulaire en était resté nu. Et ce soir, lassé·e, sans doute de verser mon eau pour toi, je réalise que je ne t’aime plus.

Avis à la population surtout celle qui me connaît IRL et que ce billet pourrait inquiéter : je vais comme je peux, certains jours mieux certains jours moins, but i will survive. NON, je ne quitte pas « Le » Duncan, même si, clairement, ça m’a sérieusement trotté dans la tête, sauf que je n’en suis pas à l’appeler Ducon, c’est donc que je l’aime encore assez bien pour rester avec, même si je ne l’aime plus. C’est juste la fin de la lune de miel et hey, Babies, elle aura duré presque 6 ans, c’est pas si mal ! Désormais, I need to buy myself flowers, write my own name in the sand, talk to myself for hours of things he won’t understand, i need to get myself dancing (on my own, and singing, karaoke anyone ?), I need to hold my own hand, i need to love me better than he can. Je vous aime, les bichons.

Update J+2 : la vie est curieuse, j’écris ici un truc que je ne peux pas dire IRL, et là il se passe un truc qui force les choses. Abcès crevé. Tout n’est pas résolu, loin de là, mais on est d’accord sur le fait qu’on ne veut pas absolument pas se quitter et qu’on veut retomber amoureux l’un de l’autre. Bref… Oh et :

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