Cui-Cui Cui-Cuit Cui-Quit’

le

Ce fût long -six mois déjà depuis le rachat par l’autre tanche, et j’y pensais déjà avant-, mais c’est fait. J’ai désactivé mon compte Twitter il y a huit jours.

Alors c’est pas gagné, parce que j’ai 30 jours pour réactiver le compte avant qu’il disparaisse vraiment -enfin qu’il soit archivé par Twitwi et mon handle mis en indisponibilité pendant un temps après quoi il sera sans doute repris par des fake account russes ou chinois.

Ce n’est pas non pus gagné parce que c’est une addiction, les notifications, là.

Ce n’est pas gagné parce que j’ai encore un ersatz dans la poche. Il est moins soumis au grand capital, il est moins effréné en rythme de publications, il est un peu moins négatif, aussi, mais juste un peu. Mais je sens bien que c’est un ersatz et que la vraie solution ce serait de tuer l’habitus, puisqu’on ne peut jamais tuer l’addiction

Ce n’est pas gagné parce que bordel, Je suis affreusement SEUL dans cette ville que je n’aime pas vraiment. J’étais à Rennes hier et j’ai eu une terrible sensation de « chez moi » pour la ville, pour mon ancien boulot (je suis passé faire coucou)… C’est doux-amer. Un peu.

Ce n’est pas gagné parce que toute une partie de ce que j’aurais pu retrouver en valeur professionnelle pour changer de voie, est lié aux réseaux sociaux. Ce qui me connaissent IRL -et, fatalement, me suivent à d’autres endroits sur le net- savent que j’ai cherché à intégrer une formation en community management pour me remettre à niveau après 8 ans à ne plus être de la partie. Formation que je n’ai pas eu au final, faute d’avoir réussi à mobiliser mes réseaux pour trouver une boîte pour la partie en entreprise. Et si cette partie là (me rendre compte que mon réseau est sourd, voire carrément mort) m’a dévasté moralement, le soulagement que j’ai ressenti à l’idée de ne pas devoir me recréer des comptes un peu partout et devoir multiplier les fils (microblogging, photoblogging, vidéoblogging, gnagnagna-blogging) alors que j’ai amorcé un retour au désert (ici, donc) depuis 5 ans a été si intense que je suis content·e au final de ne pas avoir intégré cette formation.

Je n’en PEUX PLUS des réseaux en ligne. J’ai besoin de voir, de parler, de jouer, de manger, d’avoir une intimité sociale, physique (et pas forcément sexuelle) avec les gens que j’apprécie. J’ai besoin qu’on me touche, qu’on me rappelle physiquement que j’existe et qu’on est content de me voir, de me serrer fort et que je manque à des gens. PUTAIN !

Parce que sur les réseaux sociaux, on ne manque jamais à personne.

2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Orpheus dit :

    Ton blog est dans mon Feedly…
    Je sais où te trouver…
    Tu peux quitter les Twittstodongram et autres, je sais où te trouver 😘

    1. Leto dit :

      Bon, je manque au moins à une personne en ligne quand je poste pas 😀 (Quoique, tu as d’autres trucs à lire dans ton feedly. JALOUSIIIIIIIE)

Laisser un commentaire :

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.